Choose France ??? Vraiment ?????
- Mr CGV
- 18 mai 2024
- 11 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 nov. 2024

Habituellement je vous parle ici de voyages, de repas, de voitures de motos, de camping car… Cette fois, je vas faire un petit écart. Pourquoi cet écart ? Tout simplement pour vous expliquer pourquoi, je ne peux toujours pas vous proposer les services que je vous présente, pourquoi je ne peux toujours pas vous proposer les produits que j’aimerais vous proposer, pourquoi ce site a toujours une adresse temporaire… Et vous vous en doutez, si tout ça n’est pas en place, n’est pas possible pour le moment, ce n’est pas faute de volonté.



En fait, je vais vous expliquer dans ce post, les obstacles auxquels je suis confronté. Les obstacles qui peuvent se résumer par l’ADMINISTRATION FRANÇAISE. Et pour ça, je vais devoir vous expliquer un peu de mon parcours. Pour faire rapide, j’ai eu de nombreuses vies professionnelles, je vous ai parlé de quelques unes notamment dans un de mes premiers articles (voici l’article en question). Suite à ces nombreuses vies professionnelles en 2019, j’ai pensé qu’il ne serait pas stupide de me lancer dans l’immobilier. J’ai alors créé mon entreprise, suivi des formations… Le temps de terminer ces formations, de tout mettre en place (mon site internet par exemple), de me faire connaitre et reconnaitre, de parvenir à démarcher de nouveaux clients, de signer les premiers mandats… le COVID est arrivé. Avec cette pandémie et ces confinements, j’ai décidé logiquement de mettre fin à mon activité, puisqu’il était impossible de trouver de nouveaux bien et très difficile de faire visiter les gens (parce que j’avais une notoriété nettement moins importante que celle des grandes agences installées depuis des années, même si la qualité de service et les tarifs peuvent être assez différents). Via le portail internet de l’époque, j’ai procédé à la fermeture de mon entreprise. Ce portail était hébergé et géré par l’URSAFF. Une administration française qui fait autorité dans le domaine des entreprises. L’URSAFF m’a alors envoyé une attestation de fermeture de mon entreprise.

Comme vous le savez, j’ai mis ces confinements à répétition à profit, puisqu’ils m’ont permis d’écrire l’ensemble de mes livres de recettes. J’ai mis ces livres en vente sur les différentes plateformes en version électronique, en version papier via Amazon. Ces livres étaient en vente à des tarifs qui me semblaient tout à fait honnêtes par rapport à la qualité des recettes et la quantité de recettes de chaque livre. J’avais pensé proposer le moins de tarifs différents possibles et donc gagner plus d’argent sur certains livres et vraiment très très peu sur d’autres. Mais là encore, je n’ai pas la notoriété d’un grand chef, je ne fais pas de vidéo de mes recettes, je n’ai pas de partenariat avec des produits de l’industrie agro-alimentaire… Je me débrouille avec mes petits moyens. Et donc mes ventes de livres tant en version papier qu’électronique sont à l’avenant. Et c’était sans compter sur les conséquences du COVID. À cela s’est ajouté la super excuse de de la guerre en Ukraine. Ces 2 évènements dramatiques ont servi d’excuse à une inflation phénoménale. Ainsi en 2023, Amazon a exigé que je revois les tarifs de mes livres faute de quoi mes livres seraient retirés de la vente.

C’est ainsi que je me suis rendu compte de la marge monumentale prise par Amazon par rapport aux quelques subsides qu’Amazon voulait bien me reverser. J’ai pris conscience des prix de revient de chaque livre, auxquels s’ajoutent les marges d’Amazon et mes droits. Et autant vous dire clairement que mes doits représentent une part infime du prix de vente. Suivi du coût de fabrication, l’immense majorité du prix représente la marge prise par Amazon. Ce constat m’a donné une idée. Cette idée est simple et c’est grâce à cette idée que vous pouvez lire cet article. J’ai en effet pensé qu’en vendant mes livres en direct tout en continuant à les faire fabriquer par Amazon, en conservant le même prix de vente, je gagnerais potentiellement un peu plus d’argent. Un peu plus et pas beaucoup plus car ce prix de vente comprendra les frais d’envoi… J’ai alors pensé à créer ce site pour ça. Et j’ai pensé à créer une entreprise. Les formalités avaient changé depuis la création de ma première entreprise. Le principal. Changement étant la « SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE ».

Naïvement, j’ai cru en l’utilité et l’efficacité de cette « SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE ». Et j’ai donc utilisé le « guichet unique » pour créer ma nouvelle entreprise. Là, à ma grande surprise, je me suis rendu compte que mes informations précédemment enregistrées lors de la création de ma première entreprise étaient reprises. J’ai alors pensé que cette « SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE » était vraiment utile et efficace. Je complète mon dossier et le soumets. Mon dossier est alors transmis par l’INPI à l’INSEE, puis ensuite au Tribunal de Commerce. Là le Tribunal de Commerce, me demande de corriger mon dossier parce qu’apparemment j’aurais été clairement trop stupide, et j’aurais déclaré en second prénom mon pays de naissance et en pays de naissance mon second prénom. Je ne pense pas être un génie, mais il me semble que j’arrive encore à lire et comprendre la différence entre un second prénom et un pays de naissance. Mais qu’à cela ne tienne, je veux que mon dossier soit validé, donc je corrige cette « erreur » et pour valider cette correction je règle les frais de dossier qui me sont demandés. Un ticket de règlement m’est alors remis, je suis débité… Mais rien ne change. Mon dossier reste dans le même état.

Connaissant l’efficacité de l’administration française, avec qui le temps réel demande 24h, je patiente. Le lendemain, aucun changement. J’appelle alors l’INPI qui héberge ce portail. Là j’apprends que c’est un « problème d’affichage ». Le lendemain pareil. Je rappelle, là il suffirait simplement que je refasse ces corrections et que je règle à nouveau ces frais, pour qu’éventuellement mon dossier change d’état. Bon étant donné « l’éventualité » du changement d’état de mon dossier, je ne fais pas ça… Puis après un nouvel appel, j’apprends qu’il faut que je patiente. Puis encore après un autre appel, il ne faut pas que je m’impatiente… Bref à force je pense à écrire des mails pour avoir des traces écrites de ces réponses totalement délirantes et variantes suivant la personne qui répond au téléphone. Sachant que ces personnes sont très promptes à raccrocher si par malheur on s’énerverait un tant soit peu par rapport à ces délires. Sachant qu’on dispose d’un délais de 15 jours pour effectuer ces corrections validées par le paiement de frais de dossier.




Entre temps je pense que je pourrais donc vous proposer d’autres produits en plus de mes livres. C’est là que je vous ai demandé quel produit vous intéresserait… Grâce à vos réponses j’ai fait une sélection de type de produits à vous proposer et quelques autres qui me sont venus à l’esprit grâce à ces réflexions. J’ai alors pensé à demander une modification de ma demande, en pensant pouvoir rallonger le délai de validation de mon dossier et ainsi permettre de régler ce problème de correction et de paiement… Sauf que cette demande ne prolonge pas le délai, elle s’ajoute à la suite. Mon dossier initiale finit par être rejeté, ce qui a pour conséquence de faire rejeter ma demande de modification également… L’administration française dans toute sa splendeur.

Je décide alors de me tourner vers la mairie, qui représente aussi « le guichet unique » face à ce problème. Là je suis renvoyé vers l’association EGEE sous contrat avec le Conseil Départemental. Après quelques semaines cette association finit par me contacter. Je leur explique la situation. Cette association est sensée être spécialisée dans la gestion de ce type de problème. Après explication ils me demandent si je souhaite leur confier mon dossier. Bêtement comme ils sont spécialisés et que visiblement je ne parviens seul à gérer ce problème, je leur donne carte blanche. Après plusieurs semaines de silence total de tout le monde, l’association EGEE me rappelle pour savoir où j’en suis. Et étrangement étant donné qu’ils avaient carte blanche et étaient sensés gérer le problème, rien n’avait changé. Mais comme il s’agit d’une association, ils ne sont pas tenus à des résultats. J’ai simplement perdu plus de 3 semaines.

Lassé et légèrement agacé, après plus 4 mois à rester sur place, à ne rien pouvoir faire si ce n’est regarder tout le monde jouer au ping pong avec mon dossier, je décide d’écrire au Président de la République. Quelques jours plus tard, je reçois une réponse m’informant que ma demande était transmise au ministère des finances. Puis de nouveau silence. Et là le changement de gouvernement est annoncé. Une fois le nouveau premier ministre nommé, sachant que mon dossier est sensé être au ministère des finances mais ne sachant pas si le ministre des finances changerait ou pas, je décide d’écrire au nouveau Premier Ministre pour lui expliquer la situation et lui rappeler que mon dossier est sensé être sur le bureau du ministre des finances… Là je n’ai aucune réponse.

Bêtement et étant toujours déterminé à vivre de mon travail et à partager avec vous ce qui m’intéresse, parce que visiblement vous êtes quelques uns à être intéressés par les memes choses que moi, je décide de ré-écrire au Président de la République. Là de nouveau après quelques jours, je reçois une réponse m’informant que mon dossier est transmis au Préfet départemental. Quelques jours passent à nouveau, quand je reçois par mail, le scan d’un courrier envoyé par le Préfet. Le scan, parce qu’apparement pour ce courrier spécifique, d’après La Poste, je n’habiterais pas à mon adresse… Dans ce courrier le Préfet m’explique que grâce à la magie de la « SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE », je peux faire exactement ce que je demandais au Président de la République… Énervé après la connerie de La Poste, qui a été capable avant et après ce courrier de mettre dans ma boite aux lettres des courriers publicitaires, ou des courriers qui m’étaient adressés mais avec une adresse délirante, je décide d’appeler le Préfet. On est alors vendredi après-midi. Le téléphone sonne, sonne, sonne encore et encore, je finis au standard qui me renvoie vers différents postes jusqu’au chef de cabinet. Là j’apprends que le Préfet est en rendez-vous extérieur et il m’invite à rappeler plus tard.

Sachant qu’on est vendredi après-midi, je pense qu’il cherche avant tout à se débarrasser de moi. Mais néanmoins, j’appelle, j’appelle sans arrêt jusqu’à finir par avoir le chargé de comm’ auteur de ce courrier. Là j’apprends qu’il a écrit ce courrier, parce qu’il avait reçu en gros le résumé de la première lettre du titre de ma demande au Président de la République. Je lui explique alors la situation. Là il m’informe qu’il va relancer le Tribunal de Commerce tout en me disant qu’en France la Justice étant indépendante, il n’aura probablement aucun pouvoir. Et effectivement vous comme moi, que vous représentiez le Président de la République ou qui que ce soit d’autre, nous sommes tous égaux devant la Justice. Ce qui veut dire que la Justice sur torche littéralement le cul avec vos demandes. Elle ne cherche surtout pas à comprendre quoi que ce soit, elle applique bêtement sa décision. Que cette décision soit justifiée ou pas, vous n’êtes qu’un con qui a tord. (Non il n’y a aucune vulgarité dans ces propos, ce sont des faits).

Une nouvelle fois, je fais part de la situation au Président de la République, pour lui signifier l’absence totale de pouvoir qu’il a sur son administration. Hasard du calendrier, en me promenant je découvre une pépinière d’entreprises et je décide de leur demander s’ils peuvent m’aider. Là j’apprends qu’apparement, mon agence immobilière ne serait pas fermée… Après quelques jours de réflexion, je me dis simplement que puisque la création d’entreprise ne fonctionne pas malgré la « SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE », pourquoi ne pas tenter de modifier cette entreprise ? Pour ce faire, je demande à la Mairie sont avis sur cette possibilité. Le temps qu’ils se renseignent, je reçois un courrier délirant du ministère de finance m’expliquant que ma demande est simple à réaliser via le site du « guichet unique »…

Vous vous doutez qu’après plus de 8 mois, ce genre de réponse m’a agacé au plus au point. L’adresse mail de cette dame figurant sur son courrier, je décide de lui écrire un mail relativement cinglant parce que je commence à être vraiment agacé qu’on me prenne aussi ouvertement pour un con tout en jouant au ping pong avec mon dossier ou en faisant la sourde oreille. Là comme par magie, un juriste de l’INPI répond à mon mail, soit disant pour aider à régler la situation. Soit disant parce que son but, d’après les questions qu’il pose et les réponses qu’il formule, n’est pas de régler le problème mais avant tout de pointer du doigt la faute des autres. Sauf que pointer la faute des autres ne règle pas le problème. Ce que je veux avant tout c’est régler le problème, il sera éventuellement temps de pointer les erreurs et de les corriger ou de faire en sorte qu’elles ne se reproduisent pas, mais ce n’est pas mon job, je ne suis que simple usager de ces administrations. Donc je lui fais comprendre que je veux avant tout régler le problème de MON dossier et je lui propose soit de me déplacer à son bureau soit qu’il vienne me voir pour que je lui explique et que je lui mette les poinGs sur les I (non il n’y a pas de faute, clairement il m’énervait encore plus). Une autre juriste prend alors la suite.

Là on convient d’une visioconférence avec partage d’écran pour refaire un dossier, soumettre un nouveau dossier… Au cour de cette visioconférence, j’apprends que si ma première entreprise dans l’immobilier n’a pas été fermée réellement par l’URSAFF c’est suite à un problème connu sur le portail de l’URSAFF qui explique l’envoie de cette attestation sans fermeture effective, puisqu’en fait l’entreprise a été créé en auto-entreprise ET en profession libérale (sans jamais demander le moindre justificatif). En fait l’entreprise qui aurait été fermée était la profession libérale. Que c’est l’INSEE qui a inversé mon second prénom et mon pays de naissance…On passe alors plus de 3h à refaire mon dossier, à s’assurer que tout soit parfait, que chaque champ soit parfaitement complété, que chaque case qui doit être cochée, le soit… Finalement le dossier est parfait, une synthèse m’est alors remise. On relis la synthèse, toujours pas la moindre erreur. On décide alors de soumettre le dossier tout en précisant, que mon deuxième prénom n’est pas FRANCE… Mon dossier part alors pour son parcours à travers les administrations parce que la « SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE » n’a que le nom, le labyrinthe reste le même derrière. Le lendemain matin je reçois une nouvelle synthèse de mon dossier et la magie a encore sévit. Mon second prénom est devenu FRANCE… Mon dossier arrive malgré tout avec cette nouvelle erreur au Tribunal de Commerce. Le Tribunal de Commerce constate cette nouvelle erreur, me demande non seulement de corriger logiquement cette erreur mais aussi de régler tous les frais précédents qu’ils ont réclamé pour des erreurs dont je ne suis pas à l’origine. Heureusement comme on a fait cette visioconférence par ZOOM j’ai l’enregistrement complet de tout ce qu’on a pu se dire. J’ai donc un témoignage qui explique la situation…

Voilà ce que je voulais vous raconter, vous expliquer ce que je vis depuis bientôt 1 an, l’état d’énervement dans lequel je suis bien qu’étant très tolérant. Aujourd’hui, j’en suis rendu à penser devoir créer cette entreprise ailleurs qu’en France, à quitter la France puisque je ne suis pas une mère célibataire souffrant d’un handicap étant issue de l’immigration représentante des LGBTQ+. En effet comme malheureusement, je suis un homme blanc célibataire hétérosexuel sans enfant, je ne suis pas le bienvenu, et clairement je passe après tous ces gens qu’elles que soient leurs besoins…

J’ai bien conscience que les plus extrémistes des gens qui liront ce post seront outrés par mes propos ou par la situation. Et clairement je me fous totalement de genre de personnes qui n’a strictement rien à apporter à la société si ce n’est toujours plus de bordel. À ceux qui diront « ça va, il y a pire ailleurs », je leur dirai que jamais le monde n’a avancé en regardant derrière lui. Avec ce mode de « pensées » (si tant est qu’on puisse appeler « pensée »), Hitler ne serait pas jugé comme étant l’auteur d’un des plus grands génocides de l’Histoire, puisque Staline a fait encore pire dans sa lutte pour ce titre de plus grand salopard de l’Histoire de l’Humanité avec Pol Pot. Pour les autres qui verraient là l’occasion de tenter de trouver une justification d’un « vote » en faveur de l’extreme droite (parce que quel que soit le nom qu’on lui donne grâce au « politiquement correct » l’ultra droite, la droite nationaliste… ça reste le fascisme, le nationalisme…), je vous rappellerai juste que ces charmantes personnes que je viens de citer étaient si extrémistes que les 2 extrémités qu’elles représentaient se sont rejointes…

Non, je fais tout simplement parti de gens, de plus en plus rares certes, qui pensent que lorsqu’il y a un problème, il faut le corriger, identifier l’origine du problème pour éviter qu’il ne se reproduise… Ça s’appelle le progrès. Toute autre solution étant tout sauf une solution, puisqu’étant à l’origine de ce genre de situation inextricable.

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